L’eau douce est considérée de façon unanime comme une ressource rare qui doit être protégée. L’eau de pluie constitue le point de départ du cycle hydrologique. C’est elle qui reconstitue en permanence nos ressources en eau douce. Plus ces ressources sont proches des villes, plus elles sont précieuses. On devrait donc considérer que l’eau de pluie qui tombe sur les villes est l’une des ressources les plus précieuses que nous offre la nature.
Au lieu de cela, on lui attribue la seule et unique tâche de laver les caniveaux et les égouts. De ressource, on la transforme en déchet, ce qui justifie qu’on la mélange souvent aux eaux usées.
Comme si ce n’était pas encore suffisant, on la concentre dans des tuyaux de plus en plus gros et de déchet on la transforme à nouveau, cette fois, en menace chargée d’aller inonder le centre de nos villes.
Pour réussir cet exploit remarquable, on utilise un système d’infrastructure gigantesque dont le coût d’amortissement est du même ordre de grandeur que celui de l’ensemble des bâtiments publics.
Cette solution n’est donc pas durable.
Source : http://www.graie.org (http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Questions/Les-eaux-pluviales-en-ville/?parent=4#prettyPhoto